Une journée dans la vie d’un chimiste compounder chez Contitech
Enrichissant et surprenant : ce sont les deux mots qu’utiliserait Vincent Rigaut pour te convaincre de choisir le métier de chimiste compounder dans l’industrie du caoutchouc. Poursuis ta lecture pour en savoir plus sur ce métier passionnant!
Vincent a fait sa formation en France
Il a obtenu l’équivalent d’un baccalauréat en chimie/génie chimique. Au départ, il voulait se diriger vers la recherche en synthèse organique/organométallique. Vincent est membre de l’ordre des chimiste (plein droit) et il dispose d’un permis restrictif à l’ordre des ingénieurs.
« J’ai effectué ma formation en apprentissage un mois de cours, un mois en entreprise au sein d’une entreprise spécialisée dans l’enduction transfert de PVC et TPU destinés à des applications diverses. J’y ai découvert la richesse et la complexité de la R et D. J’ai donc décidé d’y rester. Ça fait huit ans », raconte Vincent.
![Blogue-Vincent-Rigaut](https://choisirlecaoutchouc.com/wp-content/uploads/2024/06/Blogue-Vincent-Rigaut.jpg)
Les grands défis du quotidien d’un chimiste compounder
Ce que Vincent aime avant tout dans son métier, c’est la diversité. Les projets sont nombreux, et parfois tous aussi prioritaires les uns que les autres! Les gens ignorent souvent à quel point les formulations peuvent être complexes : « Parfois, il faut vraiment creuser. Le diable est dans les détails! », souligne Vincent.
Les plus grands défis liés à son métier sont :
- Apprendre « sur le tas » la formulation des caoutchoucs, car ce poste est sa première expérience avec ce type de polymère;
- Être réactif et faire face à des situations d’urgence, comme une rupture de stock. Il doit alors tout faire pour trouver un approvisionnement en plus d’évaluer une matière de remplacement pour éviter un arrêt de production;
- Être très attentif aux détails afin d’obtenir certaines certifications qui sont plus strictes.
La journée typique de Vincent
« Chaque journée est différente avec l’équipe Contitech, mais il y a des tâches qui reviennent plus souvent, comme les rencontres avec des collaborateurs pour faire le point sur l’avancement des projets, mais aussi pour discuter d’un problème ou d’une situation commune et trouver une solution ensemble. On fait aussi régulièrement une revue de résultats. C’est vraiment crucial pour la validation d’une nouvelle matière première, d’une nouvelle formulation ou d’un nouveau fournisseur, ou pour faire un suivi de la qualité. Finalement, on apporte aussi un soutien technique à la production, où on partage connaissances et observations. Ça peut se faire dans le cadre d’un suivi d’essai ou parce que la production éprouve des difficultés lors de la transformation du caoutchouc », explique Vincent.
As-tu les qualités pour être ingénieur chimique?
Selon Vincent, pour exercer le métier d’ingénieur chimique dans l’industrie du caoutchouc, il faut être intrapreneur, soit être proactif et indépendant dans ses idées et solutions. Créativité, adaptabilité et rigueur sont aussi de mise! La communication afin de donner les bonnes informations aux bonnes personnes et de bâtir de bonnes relations de travail est essentielle. De même que la curiosité afin d’entretenir sa soif de connaissances.
Le conseil de Vincent pour les futurs ingénieurs chimiques
« Ne certes pas négliger la théorie, mais aller au contact des gens sur le plancher, partager les connaissances, transmettre le savoir et tenter sa chance, au moins pour se faire une idée. Rome ne s’est pas fait en un jour! 😉 »
Ce métier t’intéresse? Apprends-en plus sur le baccalauréat en chimie/génie chimique.